Sensualité
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19/08/1997 - 22/01/1998

Seins

Je pense que tes seins ont dû laisser
Une suave empreinte sur ma poitrine,
Tell'ment je les ai par coeur embrassés
Et tant j'ai dans la peau leurs pointes fines

19/08/97

Timidité

Encore une nuit où j'aurais dû t'embrasser
Allongés tendrement, à portée de câlin ;
Mais je ne l'ai pas fait, ne faisant que rêver,
Par un respect idiot, aux sensuels lendemains.

17/09/97

Soirée

Je suis heureux
      d'avoir passer la soirée
            avec Toi
      d'avoir vu ces films
      d'avoir vu ces rêves
            avec Toi
      de m'être enivré
      d'avoir fumé ma seule
      tête de chanvre
            avec toi
Je suis heureux
      de m'être endormi
            à tes côtés
      de te retrouver au réveil
            si près
      que j'aurais pu t'embrasser
      si je ne 'avais pas tant aimée
Je suis heureux
      merci.

10/10/97

Sommeil

Je te regarde dormir
Je contemple ton corps
      tes seins qui se gonflent
      tes hanches qui ondulent
      au rythme de ta respiration
Tu dois faire l'amour
      comme tu respires
Mais dans ton esprit
      suis-je une inspiration
      ou un soupir ?
Je ne peux pas croire
      que je squatte tes rêves
Ni que je t'ai tenue,
      serrée tout contre moi,
      et que je t'ai laissée
      rêver dans d'autres bras.

11/10/97

Danse

Et tu danses
Légère
Chaque mouvement
Chaque pas
Est une inspiration
Pour mieux faire corps
Avec l'air
Que tu soulèves autour de toi
Tout en toi
Devient air
Brise, bise
Vent, ouragan
Tes mains
Tes bras nus
Ta poitrine sautillante
Deviennent la source et l'estuaire
De ce tourbillon d'oxygène
L'obscurité colorée de la salle s'intensifie
Et monte en ondulant aux creux de tes reins
Ta danse s'érotise
Et frappe de son sexe
La peau tendue d'une batterie
Comme le baiser
Qu'Éros offrit à Éole

12/10/97

Regard

Et je me souviens bien de ce regard
Comme si tout en toi n'était que désir
Me cherchant, me quittant, comme un poisson qui part
Pour retrouver enfin l'amour et repartir

Combien je me souviens de ce regard
Où se noyait tout ce que tu as d'aquatique
Et j'aimais y flotter, nager de part en part
Contempler mon reflet aux échos narcissiques

Comme je me souviens de ce regard
Où tu devenais enfin éperdue
Le lendemain je t'ai embrassée pour un soir
Pour la première fois découvrant ta peau nue

16/10/97

Lèvres

Comment peux-tu, comment fais-tu
Avec des lèvres aussi fines
Parfois déchirées par le gel

Donner des baisers de miel
Comme la rosée des glycines
Aussi doux que l'est ton corps nu

24/10/97

Descendance

Lorsque je te regarde mon enfant
Me revient en image cette nuit
Où nous t'avons enfantée sous les cris
Que ta mère poussait en jouissant

12/11/97

Sevrage

La moue boudeuse
Les bras nus et fins
Les cuisses délicieusement voilées
Derrière des bas de couleur noir
Ta chair était faite de lait
Et je me sentais nourrisson
Prêt à m'en abreuver goulûment

14/11/97

Innocente quand tu rêves

Baisers volés sur ta bouche endormie
Tu es si innocente quand tu rêves
Tu souriais toujours ma tendre amie
Tant tu es innocente quand tu rêves

Caresser ta peau tes seins et tes cuisses
J'en rêvais quelques minutes avant
Quand tu scrutais les âmes des abysses
Comme une chatte au regard trop prudent

Baisers envolés toujours consentis
Tu es si innocente lorsque tu rêves
Je t'aimais languissant dans ce grand lit
Innocente et si belle quand tu rêves

Tu charmais de ton rire qui sourit
En venant te câliner dans mes bras
Comme une chatte tu poussais des cris
Toujours doux même s'ils perçaient les draps

Baisers sanguins sur tes lèvres de sang
Mais tu es innocente quand tu rêves
Cette nuit tu venais d'avoir vingt ans
Tu es l'innocence lorsque tu rêves

21/11/97

Seins sous pression

Et ta poitrine était si gonflée
Avais-tu tant d'amour à donner ?
Tes seins étaient tellement pressés
Que mon coeur a failli exploser
J'aurais pu avoir envie de viol
Mais on n'abat jamais la colombe en plein vol

29/11/97

Proximité

Et je joue avec cette distance
Que la morale met entre nous
Alors qu'en fait lorsque l'on y pense
Il n'y a jusqu'à ton joli cou
Que quelques centimètres de trop
Je les franchirais bien volontier
Si tes beaux yeux m'avaient vu plus beau
Je t'aurais offert le monde entier

23/12/97

Distance

Je suis trop hors de portée de tes mains
De leurs caresses et de leur parfum
De leurs gestes de mime délicats
Bien trop loin pour entrecroiser tes doigts

23/12/97

Inconnue

Bien que je ne t'ai jamais vue
J'effleure cependant déjà
Ta douce peau avec mes doigts
Délicatement ta peau nue
Comment puis-je t'imaginer
Autrement que tendre et câline
Drapée de lin, de crinoline
Et dans la soie de tes baisers
Avec toujours au fond des yeux
Quelques précieux diamant d'orfèvre
Et ce sourire au coin des lèvres
M'embrassant déjà de son mieux

27/12/97

Puits de baisers

La douceur rosie de ta joue
Auréolée d'une fossette
Me charmait avec ses risettes
Et ses adorables moues

Tendresse en forme de creuset
Si accueillante et si troublante
Tellement prête à s'emplir de baisers
Aux frontières de tes lèvres brûlantes

10/01/98

Statue

Et je restais là, envoûté
Par cette ombre entre tes deux seins
Ce creux suggestif au parfum
De charme qui m'hypnotisait

10/01/98

Impatience

Il ne reste plus que quelques minutes
Avant de découvrir enfin tes lèvres
Oui plus que quelques trop longues minutes
Qui séparent mes baisers de tes lèvres

Et le coeur bat soudain plus vite
Mes soupirs restent tous bloqués
Les désirs durcissent si vite
Que j'en souffre de les bloquer

Ah ! délicieux moment
Dans l'espoir des promesses
Qu'on se fit un moment
Ah ! douceur des promesses

Quelques secondes
Et je frissonne
Exquis's secondes
Qui me frictionnent

Et même
Je t'aime

16/01/98

Amour angélique

Cette nuit tu étais tellement belle
J'ai cru faire l'amour à une ange
Nous partagions le plaisir de tes ailes
En jouissant entre le bleu et l'orange

21/01/98

Halètement

J'aimerais parfois être souffle
Pour naître dans ton coeur
Juste sous le sein
Et envahir ton corps entier

22/01/98

Couleurs du désir

Sous le Bleu de tes cheveux
Le Vert de tes yeux a pu admirer
Le Noir de ton triangle sensuel
Brûler dans le Blanc de tes désirs
Sous le Rose de ta chair
Où perlait une goutte du Rouge de ton sang

22/01/98

Extase

Une robe de cuir comme un désir
Qu'aurait bien pu habiller une fée
Et dedans comme un rêve d'avenir
Une fille nue voulant être aimée

C'est extra
Ce coeur qui bouge et qui frémit
Comme un poisson lune dans l'eau
Cet amour sous un sein blanchi
Qui s'envole comme un oiseau

Des cheveux qui tombent sur les hanches
Soufflant une symphonie de violons
Ce cri qui crie au coeur des anges blanches
Ce courage d'implorer leur pardon

C'est extra
Ces mains caressant l'arc-en-ciel
Sur la tendre chair d'un piano
Ce chant à la douceur de miel
Volant en volutes de mots

Ces bas qui tiennent dans leurs bras des cuisses
Tendres, fermes, douces comme une orange
Et cette chair sous une peau si lisse
Qui rendrait jaloux tout le choeur des anges

C'est extra
Et sous le voile trop pudique
Ce triangle philosophal
Qui change avec sa chair magique
Les désirs en gouttes d'opal

Une robe de cuir comme une envie
Qu'aurait bien pu habiller une fée
Et dedans comme un rêve qui s'enfuit
Une fille nue se laissant aimer

C'est extra
Ce coeur qui vibre et qui explose
Juste à l'extrémité du sein
Et sur lequel ma main se pose
Jusqu'à en épouser l'entrain

22/01/98

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